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samedi 30 août 2008

...... La légende dit qu'il existait sous la cathédrale un lac immense, mais personne ne voulait y croire ...... ;-)


Représentation : un lac sur lequel glisse une barque dans laquelle se tient un fantôme. Sur la rive du lac, deux hommes dont l'un tient une lanterne.

Représentation : dessin représentant un cave avec deux hommes, l'un tenant une pioche, l'autre une lanterne, face à une porte murée. Au dessus de leur tête, la cathédrale (de Strasbourg) à droite et deux maisons à gauche.

Représentation : dessin représentant une cave d'une maison. Un homme mure une porte et un deuxième pousse une brouette remplie de pierres.

Représentation : des monstres volent au dessus de l'eau qui a envahi le passage souterrain; à droite deux personnes dont l'une tient un flambeau regardent les monstres volants.


Représentation : trois personnages dont un tient une lanterne se trouvent devant une porte ornée d'une tête de mort

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La cathédrale repose sur les fondations d'une ancienne basilique construite en 1015 par l'évêque Wernher de Habsbourg. Cette dernière est détruite lors d'un incendie et les autorités strasbourgeoises décident d'entamer des travaux titanesques qui dureront près de trois siècles. Commencés en 1176, ils ne s'achèveront qu'en 1439 avec la réalisation de la flèche. Sa hauteur de 142 m fit de Notre-Dame de Strasbourg l'édifice le plus élevé de la chrétienté jusqu'au 19ème siècle.

Dans la façade actuelle triomphe le gothique le plus pur des 13e et 14e siècles, tandis que l'unique flèche est postérieure (15e s.). Oeuvre gigantesque de virtuoses, cet édifice remplit diverses fonctions au cours des siècles et fut miraculeusement laissé pratiquement intact lors des divers et durs conflits dont souffrit l'Alsace.


La légende dit qu'il existait sous la cathédrale un lac immense, mais personne ne voulait y croire. Ce lac souterrain, disait-on, serait abrité par une voûte immense sur laquelle reposerait l'ensemble de la construction.

Il fallut attendre la découverte d'un bien étrange document pour relancer toute l'affaire. Ce texte donnait des explications troublantes sur l'existence d'un passage permettant d'arriver jusque sur les berges de ce lac. L'entrée se trouvait dans une maison située à côté de la pharmacie au Cerf, qui fait l'angle avec la rue Mercière. Il fallait descendre dans la cave de cette maison chercher une lourde porte fermée par des serrures. Tout cela était si troublant qu'un groupe de bourgeois décida d'aller vérifier les dires du document.
La poignée de ces hommes courageux trouva bien la porte au fond de la cave. Avec beaucoup de peine, grâce à l'adresse d'un serrurier, il fut possible d'ouvrir le gros battant. Un vent violent sortit par l'ouverture et toutes les lanternes furent soufflées. Ils furent plongés dans l'obscurité. A tâtons, munis de longues perches, quelques-uns se mirent à fourrager dans ce goulet ouvert et obscur pour tenter de déceler un escalier, un puits. Mais très vite, les plus téméraires renoncèrent car du trou obscur montaient d'étranges bruits, des halètements, des cris étouffés. On remonta vite à l'air libre.

La porte fut murée et on plaça devant une palissade pour bien la cacher
L'histoire était bien connue de tous les Strasbourgeois. Deux compagnons, sans doute plus courageux que d'autres, décidèrent de reprendre l'exploration car ils étaient persuadés que ce couloir conduisait à une chambre où reposait, depuis la nuit des temps, un trésor fabuleux. Sans prévenir qui que ce soit, ils pénétrèrent dans la cave, arrachèrent palissade et mur, pour finalement enfoncer la porte. Par la brèche ouverte, ils se glissèrent dans le couloir. Leurs lampes tempête leur permirent de progresser rapidement.

Ils arrivèrent finalement au bord d'un vaste lac abrité sous une immense voûte. La légende avait donc dit la vérité. Une étrange barque glissait silencieusement sur l'eau, conduites par des êtres qui ressemblaient plus à des fantômes qu'à des humains ! Ils émanaient d'eux une lueur blafarde, à faire peur. Plusieurs canaux débouchaient dans le lac et l'un d'eux se dirigeait jusqu'au puits des Pêcheurs qui, à l'époque de cette aventure existait encore à la hauteur de l'actuelle place Gutenberg.
Soudain, la barque se dirigea vers les deux intrus. Les étranges marins se mirent à émettre un sifflement si strident que nos lascars crurent leur dernière heure venue. Ils remontèrent à toute vitesse le passage, refermèrent la brèche et longtemps ne parlèrent de leur aventure à personne.

Ce n'est que sur son lit de mort que l'un d'eux confia son secret à des parents grâce auxquels le mystère du lac souterrain sous la cathédrale nous est parvenu.
Alors tendez l'oreille si vous êtes dans la nef de la Cathédrale, vous y entendrait peut-être le sifflement du marin ou le clapotis de l'eau !

lundi 25 août 2008

..... DEUX LEGENDES sur l'origine du vent soufflant autour de la cathédrale ..... ;-)


1) « Blossarch Camille »

Le vent du diable




Certains soirs, alors que le ciel est pur et serein, qu'il n'y a pas le moindre nuage à l'horizon, que les clients sont paisiblement attablés aux terrasses des cafés, un coup de vent aussi soudain qu'imprévisible vient balayer le parvis de la cathédrale.

Les Strasbourgeois, eux, savent que c'est le vent du diable. Ils le savent parce que leur grand-père les a mis en garde contre ces bourrasques diaboliques qui, périodiquement et sans crier gare, parcourent les abords de la cathédrale.

Figurez-vous qu'il y a six siècles environ le diable apprit par des sorcières dépitées que la construction de la cathédrale de Strasbourg était sur le point d'être achevée, malgré toutes les misères, intempéries et autres incendies qu'elles avaient provoqués.

A cette époque, le diable habitait de l'autre côté du Rhin, dans les sombres forêts du Harz. Il fit donc venir le vent qui souffle fort en ces contrées et le chevaucha pour rejoindre Strasbourg et les rives du Rhin. Arrivé devant la cathédrale, et bien qu'il ne voulût jamais l'avouer, il fut fort étonné de la magnificence de l'édifice.

Mais voilà que notre diable découvre qu'un sculpteur a osé le représenter, lui, le Malin, la gueule béante, laid et grimaçant, sur le tympan du portail central. Trop, c'est trop ! Le diable abandonne sa monture à la porte du sanctuaire et se précipite à l'intérieur, décidé à laver l'affront et à se venger de cet effronté sculpteur.

Rien de plus simple ! Dans le croisillon sud du transept, seul un frêle faisceau de colonnette soutient la masse pesante des voûtes.

Heureusement, un prêtre qui célébrait la messe dans la chapelle voisine l'aperçut. Il éleva l'hostie dans sa direction et le diable, pris de panique, pénétra dans le pilier pour se dissimuler. Aussitôt, accompagnant le Christ plein de gravité, apparurent les quatre évangélistes et sept anges juvéniles qui, sur trois niveaux, entourèrent le pilier, empêchant à jamais le diable de ressortir.

Depuis ce jour, le pilier est appelé « pilier des Anges ».


Depuis ce jour aussi, le diable y est enfermé.

Quant au vent du Harz, abandonné sur le parvis, il lui arrive de s'impatienter. C'est normal, depuis le temps qu'il attend ! Alors, en tourbillonnant, le fougueux destrier fait le tour de la place... Et gare aux courants d'air !



2) Le Tentateur en train de courtiser "les vierges folles"

Le vent du diable



Autrefois, le Diable survolait la terre, en chevauchant le vent.
Il aperçut ainsi son portrait sculpté sur la cathédrale. C'est le Tentateur en train de courtiser les vierges folles qui est représenté sous les traits d'un jeune homme séduisant dont le dos s'ouvre et d'où sortent des crapauds et des serpents. Mais aucune des jeunes filles naïves auxquelles il s'adresse ne le remarque, ni bon nombre de touristes !

Très flatté et curieux, il eut l'idée d'entrer pour voir si d'autres sculptures le représentaient à l'intérieur. Retenu prisonnier dans le lieu saint, il ne put en ressortir. Le vent l'attend toujours sur le parvis et hurle aujourd'hui encore d'impatience sur les places autour de la cathédrale !

dimanche 17 août 2008

..... Quels ANCIENS COMMERCES ont exercé dans le local commercial actuel du 16 Grand'rue ........ ;-) cliquez sur les images pour agrandir .....;-)


1925 Atelier de Broderie et de Perlerie pour Haute Couture

1938 Chocolaterie et Confiserie

Autorisation pour la pose d'une Enseigne pour la Chocolaterie et Confiserie

1940 "TABAC" signé "Heil Hitler"

1951 Vitrerie et Encadrement

1963 Electricité-Confort Radio Télé

samedi 9 août 2008

..... GHISLAINE et ALAIN Labrousse de la région parisienne ..... ;-)

..... cliquez sur l'image ci-dessus pour l'agrandir ..... ;-)

1er jour des Jeux Olympiques de Pekin 2008
;-)


lundi 4 août 2008

STRASBOURG AUTREFOIS ... Cartes Postales de l'Ancien Tramway de Strasbourg ...... ;-) cliquez sur l'image pour agrandir .... ;-)


Si dès le 9 juin 1945 tout le réseau urbain fonctionne tant bien que mal, le fléchissement du trafic se fait de plus en plus sensible dès l’année suivante.

Malheureusement le projet d’achat de motrices neuves, remontant à 1940 ajourné par la guerre, reste irréalisable ; la France ne fabriquant pas de tramways contrairement à la Suisse et la Belgique, mais l’exportation des devises est proscrite. Lorsque vers 1960 l’on construira dans les « Ateliers de Strasbourg » des voitures neuves destinées à Saint-Etienne, il sera bien trop tard. La C.T.S. en vient tout naturellement, dans le but de rééquilibrer et de perfectionner au mieux son exploitation, au trolleybus. Celui-ci se montre, pour peu de temps, encore supérieurs aux bus, et n’y a t-il pas eu de promesses d’électricité à bon marché ?

Toujours est-il que l’introduction des premiers trolleybus à 65 places sur la ligne 5/15 Place Broglie-Quartier des Quinze en 1947, puis sur la ligne 10 en 1947 (ceinture section sud) et en 1950 sur l’ensemble du parcours, semble satisfaire la clientèle. Sur les trajets particulièrement sinueux du Finkwiller, le trolleybus peut circuler à une vitesse bien supérieure à celle du tramway, ne risquant pas, lui, de dérailler. Bientôt les fabricants de bus peuvent proposer un matériel comparable, à des prix compétitifs, et ne nécessitant ni rails, ni à fortiori de lignes électriques aériennes.

Gare locale des Trams

1) Tram prés du Pont National ... juste à côté de la maison ;-)


2) Tram sur le Pont National ... juste à côté de la maison ;-)

Tram sur le Pont du Faubourg de Saverne

Tram rue du Maire Kuss

Place de la Gare

Place de la Gare

Place Gutenberg 1

Place Gutemberg 2

Place Gutenberg 3

Place Gutenberg 4

Motrice De Dietrich (Inauguration)

Pont du Corbeau

Motrice De Dietrich

Motrice 98

Tram Pont du Corbeau

Tram rue d'Austerlitz

Tram rue de la Mesange

Motrice Carelfouche

Place Kléber

Pont de Khel

..... BRIGITTE et PHILIPPE Candelier venus d'Orange.... ont quitté Strasbourg il y a 10 ans : Philippe était à la base d'Entzheim ;-)

cliquez sur la photo ci-dessous pour agrandir le texte et pouvoir le lire ;-)

Merci à vous ..... Brigitte et Philippe ;-)
Merci de nous avoir rendu le gîte aussi propre et de l'avoir autant soigné !